Caritas suisse lance un avis d’appel d’offres d’un cabinet d’audit externe pour son programme, N’Djamena, Tchad

 

CONSULTATION POUR LE RECRUTEMENT D’UN CABINET D’AUDIT EXTERNE POUR LE PROGRAMME DE CARITAS SUISSE AU TCHAD. 

  1. Contexte /justification

Caritas Suisse est une œuvre d’entraide majeure dans le domaine de la coopération au développement et de l’aide humanitaire. Elle intervient dans une vingtaine de pays avec pour objectif de lutter contre la pauvreté. Présent au Tchad depuis 1973, ses projets sont axés sur la création des revenus, le réchauffement climatique et la migration. Elle a sous sa responsabilité actuellement plusieurs projets en partenariat avec les ONG nationales à savoir :

  • le projet « Soutien au Développement des filières karités et Arachide au Tchad » (SODEFIKA) ;
  • le projet  « Valorisation des produits forestiers non ligneux » (PFNL) ;
  • Le projet « Appui au renforcement des capacités de résilience des populations vulnérables du Batha» (REPAR);
  • le projet « Amélioration des conditions de vie et de la résilience des populations autochtones, réfugiés et retournés au sud du Tchad » (NexSud).

Pour s’assurer de la bonne mise en œuvre de ces projets, Caritas Suisse sollicite le service d’un cabinet externe indépendant pour les audits financiers des projets dans le cadre du programme Pays Tchad. Il est à noter que le cabinet retenu aura pour mission d’auditer les projets ci-dessus indiqués à la fin de chaque exercice. Cette mission d’audit s’effectuera auprès des organisations partenaires, des sous bureaux de Caritas Suisse ainsi qu’au bureau de N’Djamena.

Les termes de référence de l’audit sont à retirer au Bureau de Caritas Suisse à N’Djamena ou à consulter en annexe ci-dessous.

2. Soumission

La soumission comprendra deux volets : une offre technique et une offre financière avec la mention « Offre pour audit étendu des projets de Caritas Suisse ».

a. L’offre technique prendra en compte les informations ci-après pour un exercice :

  • l’approche d’audit financier : décrire l’approche d’audit proposée, le calendrier des travaux ;
  • la description des tâches : décrire les tâches de la mission ;
  • l’expérience du cabinet : statut juridique, services offerts, effectif d’auditeurs et agrément.
  • En somme, il est demandé de bien suivre les indications des termes références.

b. L’offre financière

L’offre financière du cabinet doit être détaillée en honoraires, déplacement et diverses dépenses libellée en francs CFA pour un exercice.

c. Date limite de dépôt des soumissions :

Merci d’adresser votre dossier complet au Directeur Pays sur le lien : tchadrecrutement@caritas.ch  ou déposer directement au Bureau de Caritas Suisse au Tchad situé au quartier Chagoua, derrière l’agence Abou Salam en face de l’Ecole SHAMA. La date limite de dépôt des soumissions est fixée au mercredi 04 septembre 2024 à 16h.

N’Djamena, le 20 août 2024

Le Directeur Pays pi

KHASTALANI Ahmat

CAHIER DES CHARGES

AUDIT FINANCIER Project

Caritas Suisse demande que les projets soient gérés de manière correcte. Cela comprend également la bonne tenue des comptes des projets et le respect des prescriptions internes conformément au système de contrôle interne (SCI).

Les informations financières du projet/programme doivent être auditées conformément aux normes internationales d’audit et notamment la norme ISA 805 « Audit d’états financiers isolés et d’éléments, de comptes ou de postes spécifiques d’un état financier – Considérations particulières ».

Un questionnaire sur le SCI, annexé à ce cahier des charges, doit également être vérifié.

  1. Principes fondamentaux
  • L’audit financier des projets (« audit financier ») doit être réalisé par un auditeur indépendant (« l’auditeur »), qui possède la compétence et l’expérience professionnelles requises (p. ex. : agrément de l’autorité nationale de surveillance en matière de révision. À l’étranger : agrément, par ex., de l’International Federation of Accountants (IFAC) ou similaire), conformément aux normes internationales d’audit ISA (International Standards on Auditing, ISA);
  • Le présent cahier des charges (« CC ») définit le mandat de l’auditeur en lien avec l’audit financier de projets/programmes de Caritas Suisse (ci-après également appelés “les partenaires”) qui sont financés. L’audit financier se fonde sur les spécifications et directives professionnelles régissant le travail que doit réaliser un auditeur;
  • Dans la planification, la conduite et les rapports relatifs à l’audit financier, l’auditeur doit se conformer à la norme ISA 805.

En outre, il doit observer les normes professionnelles pertinentes locales, ainsi que la législation nationale appliquée en matière de comptabilité et de reporting par le pays où l’audit financier est réalisée.

  1. Objectif général de la revue des aspects financiers

L’objectif des prescriptions édictées par Caritas Suisse est de garantir l’efficacité des activités de l’ONG et du processus comptable de l’organisme, ainsi que l’utilisation correcte des fonds des donateurs et la transparence des informations comptables et financières publiées.

L’objectif de l’auditeur est de minimiser le risque d’anomalies significatives dans les information financières grâce à l’exécution de procédures d’audit appropriées. C’est la raison pour laquelle il doit acquérir une compréhension de l’organisation et de son environnement, mais aussi de son SCI. L’auditeur est ainsi en mesure d’identifier et d’évaluer les risques d’anomalies significatives dans les informations financières. Cette analyse permet la planification et la réalisation de l’audit.

Les aspects financiers et comptables sont les suivants :

  • Gestion et réconciliation de la trésorerie et des comptes bancaires ; procédures de gestion de la trésorerie et validité de celles-ci par rapport au contrôle;
  • Processus des crédits clients et des comptes-épargne, procédure de réconciliation mensuelle ;
  • Préparation des salaires, de la comptabilité et du contrôle du personnel;
  • Comptabilisation des fonds reçus de la part des donateurs et leur utilisation aux conditions fixées par eux;
  • Existence et respect de mesures de sécurité contre la double facturation/double financement;
  • Livres et pièces comptables et autres justificatifs;
  • États financiers (bilan, compte de résultats);
  • Contrôle budgétaire;
  • Contrôles internes, en particulier les contrôles financiers internes.

L’auditeur doit acquérir des connaissances suffisantes de ces aspects afin d’être en mesure d’effectuer ses procédures d’audit de manière ciblée.

3. Principes généraux applicables aux procédures à effectuer

L’auditeur est tenu de planifier et d’exécuter la mission d’audit financier, puis de rédiger un compte rendu sur les sujets suivants :

Principe de régularité financière/reporting

L’auditeur est tenu d’évaluer si le partenaire dispose des politiques et procédures adéquates en lien avec les sujets ci-après (ceux-ci ne sont pas couverts par la mission d’audit conformément à l’ISA, comme précisé ci-avant, mais sont traités dans le questionnaire et/ou dans la Lettre de recommandations) :

  • Existence, adéquation et efficacité du système de contrôle interne (SCI);
  • Conformité aux objectifs du projet et respect du contrat;
  • Conduite économique des affaires et affectation efficace des ressources financières;
  • Existence et respect de mesures de sécurité contre la double facturation / double financement.

Afin de respecter ces principes, l’auditeur doit analyser les questions indiquées dans le questionnaire en annexe (Annexe 1). Tandis que le point 3.1 sera abordé dans le rapport d’audit établi conformément aux ISA, les points 3.2 à 3.5 ne constituent pas un audit en conformité avec un standard international et il n’est pas requis une assurance formelle. Ces élément seront mis en évidence par les réponses de l’auditeur au questionnaire de l’Annexe 1. Les recommandations à la direction devront être formulées sur la base de l’Annexe 2 (lettre de recommandations).

En ce qui concerne le principe 3.3, les questions dans le questionnaire et les éléments dans la lettre de recommandations se réfèrent aux dépenses payées et rapportées au niveau local qui sont dans l’étendue de l’audit et n’incluent pas les dépenses qui sont budgétisées, calculées et imputes au projet et payées en dehors du pays d’implémentation du projet. L’auditeur doit clairement montrer les dépenses qui ne sont pas budgétisées et payées dans le pays de l’implémentation du projet, et donc ne se trouvent pas dans la comptabilité locale, mais qui sont néanmoins inclus dans le compte des dépenses dans l’annexe du rapport d’audit. Il donner une justification pour cette pratique.

4. Documents de référence

Les documents et sujets suivants doivent être considérés par l’auditeur comme des références de base pour la réalisation de l’audit financier :

Législation : législation nationale

Projet/programme : Contrat entre le financeur et Caritas Suisse et/ou Caritas Suisse et le(s) partenaire(s) du projet ;

dossier du projet / cahier des charges (CC) ;

Contrats et travaux réalisés par des sous-traitants (si exitants)

budgets, plans de financement, programme des activités liées au projet ;

procédures de gestion de projet/programme

Lettre d’engagement de l’audit décrivant l’étendue, les termes et les coûts de l’audit tout autre document relatif au projet/programme (p.ex. manuels de procédures et manuels administratifs).

Comptabilité : pièces comptables soumises à l’audit financier ;

 rapports d’activités et rapports financiers concernant le projet/programme manuels financiers / de procédures

Auditeur : précédents rapports d’audit interne et externe du partenaire

Toute autre information demandée au partenaire par l’auditeur

5. Planification de l’audit financier

L’auditeur doit planifier la mission d’audit financier en avance et de manière adéquate, assurer un audit d’une qualité professionnelle exemplaire, en veillant aux coûts et avec un souci d’efficacité, comme convenu dans le mandat établi entre le partenaire et l’auditeur.

Sur la base des informations obtenues lors de la phase de planification, qui comprend l’évaluation du risque par l’auditeur, ce dernier doit déterminer :

  • le genre de transactions à auditer et les méthodes d’audit employées (intégrale ou par échantillonnage) ;
  • le type d’inventaire ou d’observation physique et les sites à sélectionner ;
  • le nombre de visites à prévoir sur place.

L’auditeur s’engage à assurer la continuité dans la méthode et l’approche propres à la mission d’audit financier, même en cas de changement à la tête de l’équipe d’audit par rapport à l’année précédente.

6. Lieu de l’audit financier

L’audit financier doit être réalisé dans l’environnement du projet/programme (bureaux administratifs et/ou sites décentralisés, le cas échéant).

7. Déclaration d’intégralité

L’auditeur obtient une déclaration écrite, signée par la direction de l’organisme partenaire, attestant :

  1. la reconnaissance de la responsabilité de l’organisme dans l’établissement de comptes et états financiers corrects, complets, impartiaux, fidèles à la réalité, conformes aux objectifs du projet et aux documents de référence (description du projet, contrats, budgets, etc.), et à la législation nationale ;
  2. la mise à la disposition de l’auditeur de tous les livres de compte, justificatifs et autres documents, procès-verbaux et informations pertinentes nécessaires pour l’audit ;
  3. l’intégralité des informations concernant le patrimoine et les biens ;
  4. l’intégralité des informations concernant les financements reçus ou à percevoir, les financements propres concernant la période sous revue, pour le projet faisant l’objet du contrôle ;
  5. la disposition à fournir toutes les informations et explications demandées par l’auditeur dans le cadre de son mandat, soit oralement, soit par confirmation écrite.

8. Procédures détaillées d’audit financier

Pour parvenir à une conclusion sur les sujets mentionnés ci-après, l’auditeur doit recourir à des procédures d’audit appropriées. Appliquées soit de manière intégrale, soit sur la base d’un échantillon, ces procédures peuvent inclure : examens, vérifications, évaluations, inspections, entretiens, analyses et autres techniques d’audit. Pour effectuer son choix de procédures, l’auditeur doit prendre en compte les conclusions de l’évaluation du risque qu’il a réalisée durant la phase de planification et au cours des travaux d’audit.

À cet effet, il fixera et réalisera des opérations d’audit appropriées pour avoir une idée d’ensemble des aspects mentionnés avant d’apprécier les conclusions individuelles et de rendre un avis final indépendant.

L’auditeur peut choisir d’appliquer une autre procédure d’audit s’il l’estime nécessaire à l’exécution professionnelle de sa mission d’audit financier.

À réception du rapport d’audit, Caritas Suisse– ou tout tiers désigné par ce dernier – se réserve le droit de solliciter d’autres procédures d’audit pour faire face au changement de circonstances dans le projet ou dans l’organisation du partenaire.

Afin de respecter les principes évoqués au point 3, l’auditeur doit en outre analyser les questions du questionnaire en annexe (Modèle Annexe 1). Toute réponse négative devra faire l’objet d’une recommandation dans la lettre à l’intention de la direction (Modèle Annexe 1).

9. Réunion de clôture

Après réalisation de la mission d’audit financier, mais avant de quitter les locaux du partenaire, l’auditeur tient une réunion de clôture avec les responsables (directeurs) du projet/programme et le personnel en charge de la comptabilité et des rapports. La séance traite des remarques et résultats de l’audit, relève les faiblesses significatives dans la gestion administrative et financière (y compris celles relatives aux compétences du personnel) et émet des recommandations pour améliorer la gestion de projet, les procédures comptables et le système de contrôle interne (SCI).

10. Conclusions de l’audit financier

Le rapport d’audit mené par l’auditeur doit fournir une opinion sur les informations financières du partenaire conformément aux normes ISA (Modèle Annexe 3).

Les réponses au questionnaire (Modèle Annexe 1) et les recommandations à l’intention de la direction (lettre de recommandations selon le Modèle Annexe 2), ainsi que la lettre de déclaration de la direction doivent être fournies sous la forme de documents distincts et joints au rapport d’audit.

  • Devise et langue du rapport de l’audit financier

Les informations financières contenues dans le rapport d’audit financier de l’auditeur doivent être fournies dans la devise spécifiée dans le contrat. Le rapport d’audit financier et tous les autres documents résultant de la mission d’audit financier sont à rédiger en français, anglais ou allemand.

  • Signature

Le rapport d’audit financier est signé par le responsable de l’équipe d’audit. Le rapport financier faisant l’objet de l’audit doit être signé par un représentant de la direction du partenaire.

Lieu et date :               _____________________________________

Caritas Suisse :           _____________________________________

Pour l’auditeur :         _____________________________________

Annexe 1 : Questionnaire sur les principes généraux applicables aux procédures à effectuer
  (3.2 à 3.5)
Annexe 2 : Lettre de recommandations
Annexe 3 Rapport des auditeurs indépendants (base : ISA 805)

                                                                                                                                                  Annexe 1

QUESTIONNAIRE

Instructions à l’intention de l’auditeur : un commentaire est nécessaire où cela permet de clarifier la situation. Si la réponse est « sans opinion » (s.o.), il est obligatoire de fournir une explication. Toute réponse négative à l’une des questions ci-après doit donner lieu à des explications supplémentaires, fournies dans un point distinct dans la lettre de recommandations.

L’étendue et le nombre des échantillons sont a spécifier dans la réponse aux questions.

Questions Oui Non s.o. Remarques
Existence, adéquation et efficacité du système de contrôle interne – principe 3.2
1.       L’organisation interne (structures, fonctions, tâches, compétences, responsabilités, méthodes, procédures, séparation des tâches, etc.) est-elle adaptée, selon vos impressions, à la taille et aux activités du partenaire ?        
2.       Les tâches relatives aux fonctions et processus vitaux sont-elles suffisamment séparées (p. ex. prise d’engagements, conclusion et signature de contrats/accords, autorisation et comptabilisation de dépenses, réconciliations des avoirs en caisse et en banque, suivi des débiteurs et créditeurs de longue date, etc.) ?        
3.       Avez-vous la certitude que le SCI de l’organisation est adapté à la taille et au type d’activités de celle-ci ?        
4.       Le SCI est-il connu, mis en œuvre et étayé par des documents ?        
5.       Avez-vous la certitude de la conformité à la législation, aux réglementations et aux instructions en vigueur (p. ex. impôts, salaires, cotisations sociales, etc.) ?        
6.       L’organisation dispose-t-elle d’un manuel précisant les réglementations spécifiques au contexte local (montant-seuil et nombre-limite d’offres à demander pour l’achat local de biens et de services, limites d’espèces, etc.) Ces règles sont-elles respectées ? Sont-elles conformes à la législation locale ?        
7.       Avez-vous compris le concept du système d’information et de reporting financier ?        
8.       Le partenaire a-t-il des collaborateurs qualifiés, des bénéficiaires, etc. auxquels une suspicion de fraude, d’utilisation abusive ou de gaspillage de ressources ou de biens peut être signalée ?        

Questions Oui Non s.o. Remarques
Conformité aux objectifs du projet et respect du contrat – principe 3.3
9.       Est-il assuré que l’existence d’accords de projet signés entre Caritas Suisse et le partenaire et/ou le partenaire avec un/des sous-traitant/-s est vérifiée avant l’exécution de tout paiement ?        
10.   Les paiements de dépenses au niveau local sont-ils en accord avec la description et les objectifs du contrat de projet (compte tenu également de sous-traitants) ?

 

       
11.   Les écarts par rapport au budget / plan de travail doivent-ils être approuvés avant l’engagement de dépenses ?        
12.   Les dépenses de projet locales en monnaie du pays sont-elles présentées dans un rapport financier local et ces transactions constituent-elles la base pour le rapport d’audit ?        
13.   Les paiements entrant dans l’étendue de l’audit correspondent-ils aux termes financiers du contrat et sont-ils dans le budget approuvé ?

(Une comparaison de budget n’est possible que si le rapport des revenus et dépenses locaux ainsi que le budget sont disponibles en monnaie locale.)

       
14.   Les responsables du projet (personnel opérationnel et financier) inspectent-ils les activités sur le terrain et les observations faites lors de ces visites sont-elles répertoriées dans un document, communiquées et suivies ?        
15.   Une confirmation écrite du solde des avances du Caritas Suisse est-elle disponible à la fin de l’exercice du projet ?

(Ceci doit être fourni si les avances sont payées au niveau local en monnaie locale. La confirmation en CHF doit être fournie par le siège si les soldes ne peuvent pas être reconciliés avec les comptes nationaux.)

       
16.   Les problèmes soulevés dans la lettre de recommandation et l’évaluation des risques des partenaires au cours des années précédentes ont-ils été résolus de manière adéquate et sont-ils dûment suivis par la direction ?        
17.   Est-il garanti que toutes anomalies significatives relevées au cours de l’audit (p. ex. fraude, contournement des contrôles par la direction, etc.) sont communiqués au client lors de la réunion de clôture et dans le rapport d’audit ?        
18.   Le partenaire et son/ses éventuel/s sous-traitant/s connaissent-ils les procédures légales locales ou réglementations locales, p.ex. liées à la TVA et aux autres taxes applicables à l’achat de matériel et de services, pour les activités financées par le Caritas Suisse ?        
19.   Existe-t-il des instructions relatives à l’approbation des dépenses (p. ex. principe du double contrôle) et sont-elles appliquées ?        

Questions Oui Non s.o. Remarques
20.   L’application correcte des dispositions contractuelles relatives aux frais et aux indemnités (p. ex. frais, loyers, frais de déplacement, nuitées à l’hôtel, indemnités journalières et autres dédommagements pour les experts/consultants du projet) est-elle garantie ?        
21.   L’imputation correcte des heures du partenaire au projet (prestations effectives) est-elle garantie de manière à éviter la double facturation des dépenses (p. ex. sur des projets différents) ?        
22.   Tous les biens (actifs immobilisés) qui appartiennent au projet sont-ils entretenus et protégés ?        
Conduite économique des affaires et affectation efficace des ressources financières – principe 3.4
23.   Existe-t-il des mesures et des procédures appropriées afin de garantir l’utilisation économique et efficace des ressources engagées ?        
24.   Le contrôle régulier des prix et des tarifs du matériel, des services et des frais généraux est-il garanti ?        
25.   Toutes les dépenses locales des employés expatriés sont-elles contrôlées et justifiées (salaires, impôts, loyers, frais de construction, frais de déplacement, communications, etc.) ?        
26.   Existe-t-il des instructions concernant l’interdiction d’utiliser l’infrastructure (véhicules, équipement, téléphones mobiles etc.) du projet/programme à des fins privées ?        
27.   Existe-t-il des instructions relatives à l’emploi de l’équipement après la fin du projet ?

(Pour l’infrastructure ayant fait objet d’une donation ou ayant été financée intégralement par des tiers : les charges ne peuvent inclure que des coûts d’exploitation effectifs)

       

Existence et respect de garanties contre la double facturation/double financement – principe 3.5
Questions Oui Non s.o. Remarques
28.   Existe-t-il des mesures de sécurité appropriées pour éviter la double facturation/double financement ?        
29.   Ces mesures de sécurité sont-elles respectées        
         

                                                                                                                          Annexe 2

Lettre de recommandations (format prédéfini)

Projet/programme – période de l’état financier du xx.xx.xxxx au xx.xx.xxxx:

Nom et adresse du Caritas Suisse

Nom et adresse de l’auditeur

Date et signature

L’auditeur avait pour mission d’évaluer, au moyen du questionnaire ci-joint, si le partenaire a une ligne de conduite et des procédures adéquates pour traiter les sujets ci-après :

  • Existence, adéquation et efficacité du système de contrôle interne (SCI) (principe 3.2 du CC standard);
  • Conformité aux objectifs du projet et respect des clauses du contrat (principe 3.3 du CC standard);
  • Conduite économique des affaires et affectation efficace des ressources financières (principe 3.4 du CC standard);
  • Existence et respect de garanties contre la double facturation/double financement (principe 3.5 du CC standard).

Toutes les réponses négatives sont reprises sous la forme d’un point dans la lettre de recommandations. Elles doivent faire l’objet d’une évaluation du risque par l’auditeur et être suivies par le partenaire.

Évaluation du risque des points de la lettre de recommandations

  • L’auditeur attribue le degré de priorité élevée aux sujets d’importance élevée ou significative relatifs à l’environnement de contrôle, aux méthodes ou aux pratiques comptables susceptibles d’entraîner une perte ou une erreur significative dans les rapports ;
  • L’auditeur attribue le degré de priorité moyenne aux sujets d’importance moyenne relatifs à l’environnement de contrôle, aux méthodes ou aux pratiques comptables qui ne sont pas susceptibles d’entraîner une perte financière ou une erreur significative dans les rapports ;
  • L’auditeur attribue le degré de priorité faible aux sujets de faible importance relatifs à l’environnement de contrôle, aux méthodes ou aux pratiques comptables ou aux commentaires qui concernent uniquement les sujets de rapports locaux.

Conclusions et recommandations

Non Conclusions Recommandations Priorité Commentaires de la direction et

mesures proposées

 

Délais  
Existence, adéquation et efficacité du système de contrôle interne (principe 3.2)  
           
           
Conformité aux objectifs du projet et respect du contrat (principe 3.3)  
           
           
Conduite économique des affaires et affectation efficace des ressources financières (principe 3.4)    
           
           
Existence et respect de mesures de sécurité contre la double facturation/double financement (principe 3.5)    
           
           
Autre    
           
           
   

  Annexe 3

Modèle de rapport d’audit

Audit des informations financières de (projet ou programme[1]) pour la période du xy au xy 20XX

[Nom du bureau pays et des projet(s), numéro de(s) projet(s) et contrat(s), période du rapport financier)]                                                                                                                    

Nom et adresse de l’organisation partenaire de Caritas Switzerland 

Informations-clé sur l’organisation partenaire mandatée

Décrivez brièvement l’organisation partenaire

Objectifs du projet / du programme

Décrivez brièvement le projet / programme :

Nom et adresse de l’auditeur

Rapport de l’auditeur indépendant

Rapport de l’auditeur indépendant sur les informations financières

Adresse du partenaire de mise en œuvre et nom de la personne responsable

Opinion

Sur la base du cahier des charges standard du Caritas Suisse, nous avons effectué l’audit des informations financières du projet mentionné ci-dessus. Celles-ci se composent

  • du bilan au 31 décembre xxxx et du compte de résultat pour l’exercice [période] clos;
  • d’une comparaison du budget et des dépenses effectives par projet;
  • des notes relatives aux informations financières, y compris un résumé des méthodes comptables significatives.

À notre avis, les informations financières jointes concernant le projet xxxx pour l’exercice [période] clos ont été établies, dans tous leurs aspects significatifs, conformément aux principes comptables décrits dans les notes et respectent les exigences du cahier des charges standard de Caritas Suisse du 01.01.2023.

Fondement de l’opinion

Nous avons mené notre audit conformément aux normes internationales d’audit (International Standards on Auditing, ISA) Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces dispositions et normes sont décrites plus en détail dans la section « Responsabilités de l’auditeur relatives à l’audit des informations financières » de notre rapport.

Nous sommes indépendants de l’entité conformément aux règles du Code de déontologie des

professionnels comptables IESBA, et avons satisfait aux autres responsabilités éthiques énoncées dans ces règles. Nous estimons que les éléments probants recueillis lors de l’audit sont suffisants et appropriés pour nous permettre de fonder notre opinion d’audit.

Responsabilité de la direction relative aux informations financières 

La direction est responsable de l’établissement et de la présentation fidèle des informations financières. Cette responsabilité implique de concevoir, mettre en œuvre et tenir à jour un contrôle interne relatif à l’établissement et à la présentation fidèle d’informations financières ne comportant pas d’anomalies significatives, que celles-ci résultent de fraudes ou d’erreurs, de choisir et d’appliquer des méthodes comptables appropriées, ainsi que de faire des estimations comptables satisfaisantes dans ce contexte.

Responsabilités de l’auditeur relatives à l’audit des informations financières

Nos objectifs consistent à obtenir l’assurance raisonnable que les informations financières prises dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs ; et d’émettre un rapport d’audit contenant notre opinion. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, qui ne garantit toutefois pas qu’un audit réalisé conformément aux normes ISA permettra de toujours détecter toute anomalie significative qui pourrait exister. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsqu’il est raisonnable de s’attendre à ce que, prises individuellement ou dans leur ensemble, elles puissent influencer les décisions économiques que les utilisateurs prennent en se fondant sur ces informations financières.

Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes ISA, nous exerçons un jugement professionnel et faisons preuve d’esprit critique tout au long de l’audit. Par ailleurs, nous :

  • identifions et évaluons les risques d’anomalies significatives dans les informations financières, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, définissons et mettons en œuvre des procédures d’audit en réponse à ces risques, et recueillons des éléments probants suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Le risque de non-détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus élevé que lorsqu’il s’agit d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ;
  • acquérons une connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin de définir des procédures d’audit appropriées aux circonstances, mais non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne de l’entité;
  • évaluons le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction et des informations connexes fournies par cette dernière.

Signature de l’auditeur

Date du rapport d’audit

Adresse de l’auditeur

Annexes : Informations financières (y compris les notes), questionnaire, lettre de recommandations

[1] Les textes en italique doivent être remplacés en fonction du type d’audit (audit de projet ou de programme).

LinkedIn
LinkedIn
Share
WhatsApp
error: Contenu protégé !!